Un service visant à dénoncer les abus sexuels au sein de l'Église Méthodiste Unie et à redonner espoir a été organisé lors de la Conférence Générale du lundi 29 avril 2024. Nous vous encourageons à consulter et à utiliser cette liturgie dans le cadre de votre ministère. La liturgie est disponible en anglais, en français et en portugais.
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VOICI QUELQUES FAITS MARQUANTS TIRÉS DE NOS DONNÉES SUR LES FEMMES EN CHIFFRES
- Depuis 2005, les signalements concernant les étudiants en séminaire ont augmenté par rapport aux autres groupes.
- Dans l'ensemble, le clergé est plus exposé à tous les types de comportements que les laïcs, et les jeunes signalent davantage d'inconduites que les groupes plus âgés. En fait, plus l'âge augmente, moins les expériences signalées sont nombreuses.
- Les lieux les plus fréquemment cités pour les incidents sont les lieux publics (41,9 %), tels que les réunions, les cours ou les événements.
- La plupart des personnes interrogées (53,6 %) ont déclaré ne pas savoir si leur agresseur avait fait du mal à d'autres personnes, mais près d'un tiers (32 %) ont déclaré connaître d'autres victimes, tandis que les autres (14,4 %) n'étaient pas sûres. Les personnes ayant subi certaines des formes les plus graves d'inconduite sexuelle étaient les plus susceptibles de connaître d'autres victimes.
- La réaction la plus courante face à un comportement sexuel inapproprié est d'éviter la personne (50,8 %) ou d'ignorer son comportement (46,3 %). Il est également intéressant de noter que les femmes et les répondants plus jeunes sont plus susceptibles que les autres d'en parler à un supérieur, de demander une mutation ou de démissionner.
- Pour ceux qui ont fait un signalement officiel à un supérieur hiérarchique, la réaction la plus courante était qu'ils avaient été crus, soutenus et que des mesures correctives avaient été prises (52,9 %), mais cela était suivi de près par le deuxième résultat le plus courant, à savoir que la plainte avait été minimisée, banalisée ou rejetée (40,3 %).
Depuis les années 1990, le harcèlement sexuel est reconnu comme une forme de violence sexuelle et d'inconduite dans nos sociétés et au sein de l'Église méthodiste unie. L'Église a déclaré que le harcèlement sexuel était un péché contre les individus et les communautés, et un délit passible de poursuites contre nos membres du clergé ou nos laïcs. Pour bien comprendre l'impact du harcèlement, il est essentiel de reconnaître qu'il s'agit certainement d'un abus de pouvoir sur autrui, et pas seulement d'un comportement sexuel ou sexiste inapproprié.